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Et à Washington ?

 

Pourquoi Drag Story Hour n’existe pas à Washington, une ville connue pour être ouverte d’esprit ? Anita Bailey, sous-directrice de l’école de William Lloyd Garrison, nous donne son avis.

 

Washington, ville de la politique américaine, est la capitale et une ville essentiellement démocrate. Parmi tous les endroits où Drag Story Hour s’est développé, pourquoi ne pas être présent au cœur de la capitale ? À l’école primaire William Loyd Garrison School, les enfants d’ethnies différentes sont accueillis. Anita M. Bailey, sous-directrice et responsable administrative de l’établissement, est prête à ouvrir les portes de l’établissement scolaire à des Drag Queens.

 

« On essaye d’enseigner aux enfants des valeurs importantes telles que la tolérance, la sexualité et l’égalité. C’est donc une merveilleuse idée. » exprime Mme Bailey. Ce projet rentre totalement dans les principes de l’école : inspirer les enfants et les ouvrir davantage sur le monde. Cependant, le rôle des Drag Queens n’est pas d’enseigner la sexualité, les narrateurs lisent simplement des livres disponibles dans n’importe quelle librairie.

 

« Washington connait une population très diverse, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les gens viennent vivre ici » explique Anita Bailey. Selon elle, le phénomène Drag Story Hour serait très bien accueilli dans cette ville démocrate. Il se pourrait cependant que certains conservateurs soient contre cette idée. En effet, à New York par exemple, certains manifestants conservateurs se sont dressés devant les libraires lors des évènements de Drag Story Hour. Leur but était de montrer leur désaccord et de stopper la lecture. La responsable administrative de William Lloyd Garrison pense que les conservateurs auront de toute façon besoin de s’opposer à une cause, que ce soit celle-là ou une autre.

 

Dans cette école, plusieurs volontaires viennent lire des histoires aux enfants en dehors des heures de cours. Ce sont souvent des personnes âgées ou des élèves du lycée. La sous-directrice de l’établissement n’a aucun problème à accueillir des Drag Queens, pour autant qu’elles aient une autorisation de la sécurité. En effet, les États-Unis doivent faire face au fléau des fusillades dans les écoles qui arrivent bien trop souvent, c’est donc avec toute la sécurité nécessaire que des intervenants peuvent rentrer dans des écoles. Lori-Lu, Drag Queen membre de Drag Story Hour, a affirmé qu’elles devaient respecter des consignes très précises et que tout était contrôlé.

 

Drag Story Hour doit recevoir l’accord des parents et des adultes en charge des enfants avant de pouvoir débarquer dans les écoles. « Nous ne voulons pas les discriminer » insiste Anita Bailey. Il est important que toutes les personnes présentes durant la lecture soit en accord avec cela. Drag Story Hour s’occupe d’informer tous les parents que des photos vont être prises et postées sur les réseaux sociaux. Si certains parents ne veulent pas que le visage de leur enfant soit reconnaissable, leur choix sera respecté.

 

Intéressée et inspirée par le projet, Mme Bailey a demandé les coordonnées pour s’informer davantage au sujet de Drag Story Hour. D’ici quelques mois, Washington pourra peut-être accueillir ses premières Drag Queens et leurs narrations pour les bambins.

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Source : Un regard curieux

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